L’Église en Outaouais : ensemble pour semer sa lumière
2025-2027
Chers frères et sœurs en Jésus,
La nouvelle année scolaire 2025-2026 est à nos portes et les activités pastorales reprennent de plus belle dans nos paroisses et nos mouvements d’Église. En considérant les mois qui viennent, le Conseil diocésain de pastorale s’est rencontré afin de déterminer si une priorité commune.
Le Conseil a identifié trois grands éléments qui nous interpellent aujourd’hui :
- notre enracinement concret dans une région géographique et humaine qu’on appelle l’Outaouais;
- le défi d’avancer d’un seul cœur alors que tant de différences marquent notre Église diocésaine;
- et la grande et exigeante mission que le Christ nous a confiée.
Ainsi s’explique le thème que nous avons retenu : « L’Église en Outaouais : ensemble pour semer sa lumière. » Permettez-moi de reprendre brièvement chacun de ces éléments.
1. Saviez-vous l’archidiocèse de Gatineau recoupe largement la grande région administrative de l’Outaouais? On y retrouve une soixantaine de lieux de culte, étendus de Luskville à Montebello, de Pointe-Gatineau à Montcerf-Lytton, de Thurso à Duhamel, en plus de nombreux mouvements de vie chrétienne. Cette région, marquée par sa géographie et son histoire bien particulières, c’est notre terre d’appartenance et notre terre de mission. Notre Église diocésaine peut-elle devenir plus consciente de son enracinement humain pour mieux y exprimer et incarner sa foi, son amour et son espérance?
2. Saviez-vous aussi que notre région est le deuxième pôle d’immigration du Québec? Au fil des décennies, notre région a accueilli des familles venues de partout dans le monde : de l’Europe, de l’Amérique du Sud et les Antilles, de l’Asie et, plus récemment, de l’Afrique. Cette diversité culturelle s’ajoute aux différences générationnelles, aux diverses couches socio-économiques de notre région, aux différences entre l’urbain et le rural et aux styles contrastés de spiritualité de nos fidèles. Voilà autant de clivages qui enrichissent la vie communautaire mais lui pose tout un défi. Comment vivre l’interculturalité pour qu’elle devienne une occasion de rencontre, de découverte et de croissance? Comment devenir une Église-communion qui témoigne d’une fraternité possible pour toute l’humanité?
3. C’est à partir de cette réalité que nous sommes envoyés vers nos concitoyens, nos collègues, nos amis et nos familles vivre et témoigner de l’Évangile. C’est dans cette réalité que nous sommes appelés à partager l’amour de Dieu et à faire connaître le message et la vie de Jésus. L’Esprit ne souffle pas ailleurs, il souffle ici. Pouvons-nous le reconnaître, accueillir ses inspirations et nous laisser habiter, déranger et énergiser par Lui?
Voilà un peu les questions et les réflexions que notre thématique veut susciter au cœur des chrétiens et des chrétiennes de chez nous. Durant les prochains mois, l’équipe diocésaine proposera des activités de ressourcement et divers outils de réflexion pour approfondir cette thématique. Mais il revient à chaque paroisse et à chaque mouvement de voir comment elle peut inspirer et orienter son action. Il revient à chaque fidèle – à chacun et chacune de nous – de voir comment relever ce défi personnellement. Ensemble, j’en suis convaincu, nous pouvons semer sa lumière – la lumière du Christ – ici, chez nous, dans l’Outaouais.
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