L’archidiocèse de Gatineau est l’une des 21 circonscriptions de l’Église catholique romaine au Québec (61 dans l’ensemble du Canada). Fondé en 1963 par séparation d’avec l’archidiocèse d’Ottawa, il recouvre presque l’ensemble de la région administrative de l’Outaouais. Il comprend 51 lieu de cultes dont la plupart sont de langue française, quelques-unes de langue anglaise et deux de langue portugaise. (Notons que la messe est aussi célébrée en espagnol à la cathédrale St-Joseph.) Les rubriques de cette section vous feront connaître un peu plus notre réalité.
Statistiques 2023
Le territoire de l’archidiocèse de Gatineau comprend la MRC de Papineau, la ville de Gatineau et plusieurs municipalités environnantes. La population qui réside sur ce territoire s’élève à 291 041.
Paroisses : 57 | Prêtres de 1 paroisse : 8 | Prêtres dans le diocèse : 55 |
Dessertes/Missions : 7 | Prêtres de 2 paroisses : 7 | Prêtres d’Institut séculier : 1 |
Ass. publiques de fidèles : 2 | Prêtres de 3 paroisses : 5 | Prêtres diocésains en paroisse : 14 |
Unités pastorales : 5 | Prêtres de 4 paroisses : 2 | Prêtres religieux en paroisse : 20 |
Zone anglophone : 1 | Prêtre de 5 paroisses : 1 | Prêtres diocésains retraités : 19 |
Prêtre de 12 paroisses : 2 | Prêtres incardinés dans le diocèse : 23 | |
Prêtres diocésains provenant de l’étranger : 22 | ||
Prêtres décédés : 1 | ||
Diacres permanents : 4 |
Pour l’ensemble des paroisses et dessertes du diocèse de Gatineau, il y a eu :
Baptêmes : 607
Premières communions : 271
Confirmations : 242
Mariages : 109
Funérailles : 1 243 – Dans les paroisses : 518 – Les jardins du souvenir : 725
Sépultures : 853 – Dans les paroisses : 554
Explications du logo diocésain
- Le logo diocésain original a été créé en 1991. Depuis, il a été rafraîchi à quelques reprises. Il se veut en quelque sorte la signature publique de l’archidiocèse de Gatineau, un outil de communication qui favorise un esprit d’appartenance commune des fidèles de la région.
- L ’arbre stylisé représentant l’arbre de vie.
- L’arbre fait également le lien avec les origines de la région de l’Outaouais où l’industrie du bois a occupé une place importante.
- La croix est le symbole de la foi chrétienne et un symbole rassembleur.
- Les flammes du buisson ardent symbolisent les diocésains et diocésaines, les paroisses et unités pastorales. Ensemble, les flammes forment une Église locale unie et solidaire, soit l’Église diocésaine de Gatineau.
- Les flammes représentent également un mouvement vers l’extérieur, vers la communauté outaouaise. L’Église de Gatineau est là pour annoncer l’Évangile et donner des mains et des pieds à notre foi en Jésus.
- Les 7 flammes rouges (noires dans la version noir et blanc) représentent les 7 jours de la semaine et les 12 flammes oranges (grises dans la version noir et blanc) représentent les 12 mois de l’année.
- Les chiffres 7 et 12 sont des chiffres bibliques représentant respectivement la plénitude spirituelle (Lév. 4 : 6; Héb. 2 : 4) et les 12 tribus d’Israël, ainsi que les 12 apôtres.
Explications de armoirie
- Les armoiries remontent à la fondation du diocèse en 1963.
- Devise : Dans le Christ, nous avons la Rédemption.
- La croix : Symbole de la Rédemption.
- Les trois fleurs de lys : Représentent la Province de Québec.
- La tour : Symbole de l’origine française.
- Les lignes ondulées : Représentent la rivière des Outaouais
La cathédrale
La cathédrale est l’Église propre de l’évêque diocésain. À ce titre, elle est l’église-mère du diocèse, le lieu des grands rassemblements et des célébrations importantes pour la vie diocésaine. Elle prend son nom du siège de l’évêque, aussi appelé « cathèdre ». Ce siège est un signe tangible de l’unité des croyants d’une région qui partagent la même foi enseignée par l’évêque en tant que pasteur de son troupeau. Saint Joseph est le titulaire de la cathédrale de l’archidiocèse de Gatineau, sise au 245 boulevard St-Joseph dans cette même ville. Elle est caractérisée par son agencement particulier (les bancs entourent le sanctuaire de tous les côtés) ainsi que par ses admirables verrières des cycles de la Nativité et du mystère pascal, ainsi que des saints patrons de l’archidiocèse.
La patronne diocésaine – Marie, mère de l’Église
Le pape Paul VI a utilisé cette expression dans la promulgation de l’encyclique Lumen Gentium : « C’est donc à la gloire de la bienheureuse Vierge et à notre réconfort que Nous proclamons Marie très sainte, Mère de l’Église. » Au discours de clôture du Concile Vatican II, le 7 décembre 1965, Paul VI a répété le titre de « Mère de l’Église ». Par cet acte solennel du magistère suprême, le Pape voulait affirmer « la fonction maternelle que la Vierge exerce envers le peuple chrétien ». Il souhaitait ainsi, tel que l’a demandé le Concile, promouvoir la « piété filiale » de tous les membres de l’Église envers la mère de Jésus, qui nous fut donnée comme mère lorsque Jésus dit à Jean sur la croix : « Voici ta mère ».
Parfaite disciple de Jésus et incarnation vivante des Béatitudes, Marie est pour nous « un modèle achevé du disciple du Seigneur: artisan de la cité terrestre et temporelle, mais pèlerin qui se hâte vers la cité céleste et éternelle; promoteur de la justice qui délivre l’opprimé et de la charité qui porte secours aux nécessiteux, mais par-dessus tout, témoin actif de l’amour qui édifie le Christ dans nos coeurs. » (Paul VI, Marialis cultus, no 37).
Marie, Mère de l’Église, est la patronne de notre diocèse. Il a été décidé que sa célébration soit fixée au 11 octobre dans notre calendrier liturgique diocésain, même si cette date demeure un jour férié dans le calendrier universel. Un peu d’histoire peut aider à justifier ce choix.
En 1931, le pape Pie XI avait institué la fête de « La maternité divine de Marie » en commémoration du quinzième centenaire de l’ouverture du Concile d’Éphèse qui avait déclaré Marie, Mère de Dieu. Le Pape Jean XXIII a choisi cette même date pour ouvrir le Concile Vatican II en 1962, plaçant ainsi le Concile sous la protection de la Sainte Vierge.
En 1974, lors d’un réaménagement du calendrier liturgique de l’Église universelle, le Pape Paul VI a déplacé la fête de la maternité de Marie du 11 octobre au 1er janvier, sous le vocable « Marie, Mère de Dieu », renouant ainsi avec une antique tradition romaine.
En choisissant de fêter Marie, Mère de l’Église le 11 octobre, notre diocèse commémore l’ouverture du Concile Vatican II, tout en rappelant sa propre fondation durant ce même Concile, le 27 avril 1963. Marqué dès son origine par les grandes orientations de Vatican II, notre diocèse est dépositaire d’un trésor inaliénable et d’une source de vitalité sans cesse active. Marie nous ramène, par-delà toutes les questions de structures ou juridiques, à l’essence intime et essentielle de l’Église, car elle est notre mère dans l’ordre de la grâce, du lien avec Jésus, de la foi, de l’espérance et de l’amour.
En 2018, le pape François a institué la Mémoire obligatoire de la Vierge Marie, Mère de l’Église le premier lundi après la Pentecôte. Ce décret fut signé le 11 février. La Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église étant notre patronne principale, nous pouvons la fêter le 11 octobre, excepté quand la fête tombe un dimanche.