Le sacrement de pénitence et de réconciliation
(La confession)
Dans la Profession de foi chrétienne, nous proclamons : « Je crois en un seul baptême pour le pardon des péchés. » De fait, le baptême nous libère du mal qu’on a pu faire, du mal qui se loge en nous, en nous plongeant dans l’amour de Dieu qui nous a été manifesté en Jésus-Christ.
Mais, même après le baptême, nous faisons l’expérience tant de notre faiblesse que de l’attraction de ce que nous reconnaissons comme étant mal. Lorsque cette attraction domine sur nous et que nous ne réussissons pas à y résister, alors nous développons des attitudes et posons des gestes qui, nous le savons, contredisent notre baptême. Que faire alors?
Dans sa grande miséricorde, le Christ a prévu un ministère de guérison pour son Église. Selon l’évangile de Jean, le matin de sa résurrection Jésus est apparu aux Apôtres. « Il souffla sur eux et leur dit : “Recevez l’Esprit Saint; ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis.” »
Le sacrement de réconciliation et de pénitence, communément appelé confession, permet de renouveler la grâce de son baptême. En effet, lors du baptême, j’ai rejeté le mal (ou quelqu’un l’a fait en mon nom) avant d’être baptisé « au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ». Dans la confession, je rejette le mal que je reconnais avoir commis – le péché – et je suis pardonné « au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ».
« Le sacrement de la Réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser, c’est pour être guéri, pour guérir mon âme, guérir mon cœur et ce que j’ai fait et qui ne va pas ». (Pape François)
Dans l’archidiocèse de Gatineau, on peut célébrer ce sacrement sous deux formes.
La forme individuelle consiste en une rencontre personnelle avec un prêtre. Les prêtres se rendent souvent disponibles pour ces rencontres avant les messes la semaine, parfois le dimanche. Ou ils prévoient des heures régulières pour ce sacrement et les affichent dans le bulletin paroissial. Ou encore, ils se rendent disponibles sur demande. Consultez votre paroisse pour plus d’information à ce sujet.
La forme communautaire consiste en une Liturgie de la Parole célébrée en groupe, suivie d’un temps de réflexion et de prière commune. Une brève rencontre avec un prêtre permet de nommer les péchés que nous reconnaissons avoir commis et recevoir l’absolution. On prend ensuite le temps de louer le Seigneur pour sa miséricorde. Ces célébrations communautaires sont souvent organisées pour des régions durant le temps de l’avent ou du carême, ou durant des retraites paroissiales. Encore là, vous pouvez consulter votre paroisse pour plus d’information.
Voici une série de questions et de réponses
On lui reconnaît plusieurs autres noms tels que sacrement de conversion, sacrement de la confession, sacrement du pardon et pour les jeunes qui suivent un parcours en formation à la vie chrétienne avant de célébrer leur 1re communion eucharistique, on l’appelle communément le 1er pardon.
Plus particulièrement à compter de l’âge de 8 ans, toutefois il est possible de le faire à tous les âges de la vie; après une préparation adéquate.
Oui, puisque c’est généralement à partir de cet âge que l’enfant a la capacité de comprendre que le mal fait des blocages, des paralysies qui peuvent être dénoués en vivant une démarche de pardon. La préparation vécue sous la responsabilité d’un catéchète, amène peu à peu l’enfant à prendre à son compte ce que la célébration va lui faire vivre : un temps fort pour accueillir le pardon de Dieu qui nous aime. La rencontre de Dieu dans ce sacrement crée une relation nouvelle entre Dieu et celui qui la vit avec foi.
Oui, parce que c’est le baptême qui inscrit dans le croyant la vocation de vivre en relation avec Dieu et que vivre la réconciliation c’est revaloriser notre relation d’amour avec Dieu.
Oui, et il est souhaitable que la préparation et la célébration de ces deux sacrements, 1er pardon et 1re communion, ne se fassent pas dans une démarche unique.
1) Une lecture de la Parole de Dieu où l’on découvre l’amour miséricordieux du Père face à nos infidélités;
2) un geste de contrition (regret);
3) une démarche d’aveu au prêtre, ministre de la réconciliation;
4) l’absolution du prêtre;
5) une action de grâce;
6) la décision de changer (convertir) quelque chose dans sa vie.
Oui, sa fréquentation est souvent liée aux moments où les personnes vivent des heures difficiles et qu’elles sentent le désir de rechercher de l’aide.
Le sacrement de Pénitence et de Réconciliation
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