À la lecture de l’évangile de ce dimanche, me revient en mémoire ce que Dieu disait à Israël en Dt 20,15.19 : « Vois! Je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur (bénédiction), ou bien la mort et le malheur (malédiction). Choisis donc la vie… ». C’est exactement le même choix que Jésus nous invite à faire en nous présentant successivement quatre attitudes de bonheur (Béatitudes) et quatre attitudes de malheur. Et il est à noter que la 1ère lecture (« Maudit soit l’homme… » et « Béni soit l’homme… ») et le Psaume (« Heureux est l’homme… » et « Tel n’est pas le sort des méchants ») se situent dans la même logique d’invitation à choisir la vie, le bonheur, la bénédiction.
Je trouve très réconfortant que Jésus se soucie de notre bonheur en tenant compte des moindres aspects de notre vie à savoir : de notre situation matérielle (« Heureux, vous les pauvres… »); de nos besoins essentiels/les plus élémentaires (« Heureux, vous qui avez faim maintenant… »); de nos sentiments/émotions (« Heureux, vous qui pleurez maintenant… »); de nos relations avec les autres (« Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent… »). Je trouve très encourageant de savoir que je peux être quand même heureux, même au milieu de ces diverses situations difficiles apparemment en contradiction avec le bonheur. Mais comment donc est-ce possible? Arrêtons-nous aux deux dernières béatitudes pour nous faire une idée.
« Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez ». A priori, il n’est certainement pas bon d’être dans l’affliction et de faire des pleurs et de la tristesse une Béatitude. Mais cette Béatitude me rappelle ces mots d’une parabole de Jésus en guise de reproche à ses contemporains : « Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons entonné des chants de deuil, et vous n’avez pas pleuré ». Au lieu de danser au son de la flûte, les contemporains de Jésus ont plutôt pleuré; et au lieu de pleurer aux chants de deuil, ils ont plutôt dansé. Je comprends que toutes les joies que nous éprouvons ne sont pas nécessairement saines ou constructives. En revanche, même si le sentiment de tristesse est souvent destructeur, une certaine forme de tristesse peut être épanouissante parce que guidée par la solidarité, par la compassion, par l’empathie, par la charité.
« Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent… ». Oui, je reconnais que c’est très douloureux et très déprimant de se voir rejeté par les autres à cause de ses convictions. Mais le rejet le plus grave et le plus destructeur qu’on puisse expérimenter, c’est le rejet de soi par soi, c’est-à-dire quand on en vient à renier ses convictions pour être accepté par les autres. Jésus veut nous dire que l’harmonie avec soi-même est beaucoup plus importante que l’harmonie avec les autres pour nous mener au bonheur. Il faut que l’harmonie avec les autres soit construite sur le roc de l’harmonie avec soi-même; sinon l’harmonie avec les autres n’est que factice et ne peut nous conduire à un épanouissement et un bonheur réels. Recherchons d’abord l’harmonie avec nous-mêmes, et l’harmonie avec les autres nous sera donnée par surcroît.
Merci Seigneur de nous montrer le vrai chemin du bonheur.
HOUETOUNGAN Constantin
Comme je voudrais pouvoir connaître Pâques sans avoir à endurer le Vendredi Saint !
Qu'il serait bon de perdre du poids sans faire de diète ou d'exercice, de maîtriser un art sans pratiquer pendant des heures ou de réussir un projet sans y consacrer autant d'énergie et de ressources ! Ce serait donc merveilleux d'être aimé sans avoir à me dépenser pour l'autre, d'être pardonné sans avoir à demander pardon, de me réconcilier sans avoir à surmonter mon orgueil.
Le Comité ad hoc de la CECC pour la préparation du Jubilé 2025 organise une série de webinaires en deux parties intitulée " Une grande symphonie de prière " qui permettra aux fidèles de participer de façon significative à l'Année de la prière annoncée par le pape François le 21 janvier 2024.
L’Office for Evangelization and Catechesis, en collaboration avec l’Office national de liturgie et le National Liturgy Office, lance la série vidéo 2024 intitulée Cheminer ensemble durant le temps du Carême. À compter du mercredi des Cendres, le 14 février 2024, et pour chaque dimanche du Carême, jusqu’au dimanche des Rameaux inclusivement, une vidéo sera téléversée sur le site Web de la CECC et présentera des réflexions pastorales basées sur les lectures de la célébration eucharistique dominicale. Destinée à chacun et chacune, aux familles et aux communautés, cette série a pour but d’offrir une inspiration spirituelle et des conseils sur la façon de bien se préparer au temps pascal.
Le Carême de partage est un moment fort de l’année pour Développement et Paix.
C’est le moment où les évêques du Canada encouragent les fidèles à donner à Développement et Paix, notamment par la collecte du Dimanche de la solidarité, le cinquième dimanche du Carême...
Au début de l’année, le Vatican a publié le message du pape François pour la 32e Journée mondiale du malade, célébrée chaque année le 11 février. Le message du Saint-Père pour cette année s’intitule : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » – Soigner le malade en soignant les relations. En écho à ce message du Saint-Père, la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) renouvelle son engagement envers la prière et l’accompagnement des malades. Le pape François nous rappelle l’importance fondamentale des relations humaines dans le processus de guérison et de réconfort des personnes malades.
Hier, en la mémoire liturgique de saint François de Sales, et avec l’approbation du Conseil permanent, la Commission épiscopale pour la justice et la paix de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) publie une lettre pastorale sur l’utilisation des médias sociaux intitulée : « Que vos paroles soient toujours bienveillantes ».
L’édition 2024 de la Semaine de la Parole, aura lieu du 19 au 28 janvier 2024, sous le thème: “Jamais rien vu de pareil!”. Cette semaine se greffe au Dimanche de la Parole de Dieu, institué par le Pape François. Le thème proposé cette année, s’inspire de la finale du récit du paralysé pardonné et guéri. « Nous n’avons jamais rien vu de pareil ! » (Mc 2, 12) Une programmation variée permettra d’entrer dans cet étonnement et cet émerveillement que suscite l’œuvre de Dieu dans nos vies.
La Conférence des évêques catholiques du Canada présente Cheminer ensemble durant l’Avent.
Approfondissons ensemble, avec Monseigneur Alain Faubert, Évêque auxiliaire de Montréal, la Parole de Dieu de l’Avent 2023.
Cheminer ensemble durant l’Avent : une initiative conjointe de l’Office national de liturgie, du National Liturgy Office, et de l’Office for Evangelization and Catechesis.
Le 12 décembre, fête de Notre-Dame de Guadalupe, patronne des Amériques, l’Église au Canada célèbre la Journée nationale de prière en solidarité avec les peuples autochtones. Cette année, nous prenons un moment pour nous rappeler le pèlerinage pénitentiel du Saint-Père au Canada en juillet 2022, et en particulier ses paroles de prière offertes au Lac Sainte-Anne.
Depuis des générations, les diocèses et les ordres religieux catholiques au Canada apportent une contribution majeure au développement et à la prestation des services de soins de santé dans tout le pays. Le premier hôpital du Canada, l’Hôtel-Dieu de Québec, a été fondé en 1639 par trois religieuses des Augustines de la Miséricorde de Jésus pour offrir des soins médicaux aux colons français et aux populations autochtones de l’époque. Cet hôpital était le tout premier en Amérique du Nord et il fonctionne encore aujourd’hui.
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